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Né dans une famille de cultivateur à Parçay sur Vienne le 20 aout 1917, Après une scolarité jusqu'au certificat d'études, j'ai comme tous les garçons de ce village en bord de Vienne, non loin de Sainte Maure, en direction de l'Ile Bouchard et Chinon, cette région qu'on appelle le jardin de la France, travaillé à la ferme de mes Parent

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Né dans une famille de cultivateur à Parçay sur Vienne le 20 aout 1917, Après une scolarité jusqu'au certificat d'études, j'ai comme tous les garçons de ce village en bord de Vienne, non loin de Sainte Maure, en direction de l'Ile Bouchard et Chinon, cette région qu'on appelle le jardin de la France, travaillé à la ferme de mes Parent

A la caserne, les habituels exercices et instructions, mais aussi le soin à apporter aux chevaux. Il fallait faire les écuries, remettre la paille donner le foin et l'avoine, entretenir le harnachement et subir des revues que faisaient les gradés. L'instruction se poursuivait et nos apprenions à maîtriser le cheval dans toutes les circonstances, y compris au galop sur pavés mouillés et gare à celui qui chutait!

Nous enviions nos camarades d'infanterie qui n'avaient pas cette charge, ni ces gardes aux écuries avec les montures qu’il fallait laver, étriller, dresser, mais également quel fierté de passer dans les rues de Lunéville et des villages sur nos montures et nos sabres arme d'apparat s'il en est.

A choisir je préférais être avec nos chevaux.

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Clic sur photo pour agrandir. Si vous reconnaissez une personne, merci de me le faire savoir.

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Côté uniforme, nous avions hérité de ce qui se faisait au sortir de la grande guerre, et nos bandes molletières nous prenaient un temps fou lors des exercices d'habillement! Notre armée n'était pas une armée moderne et cela, tant au niveau des uniformes que des armes. Notre fusil est un Lebel, celui de la guerre 14-18, modifié pour les cavaliers, avec un canon plus court ou un MAS 36. Nous avions également des mitrailleuses.

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Le 31 ème régiment de dragons, créé en 1893 dont la devise est " Honneur Patrie" était basé à l'origine à Epernay, avant de rejoindre Lunéville. Pour ma part j'ai été affecté au 4 ème escadron.

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Nous faisions notre service militaire, mais nous n'étions pas sourds à ce qui se passait autour de nous et en Europe.

Les bruits de bottes se faisaient entendre en et  hors de l' Allemagne. 

Nos officiers parlaient peu de tout cela, mais nous nous doutions bien qu'il allait se passer  quelque chose. 

Nous pensions que les accords de Munich nous mettraient à l'abri d'un conflit, mais quand l'Allemagne de Hitler a envahi la Pologne, la France déclara la guerre à l'Allemagne. L'Angleterre avait fait de même ce 3 septembre 1939.

Les officiers nous apprennent que la guerre est déclarée. Pour l'instant le front se trouve à l'est, mais nous commençons à nous déplacer. 

Nous sommes donc en état de guerre, mais la ligne Maginot est censée être infranchissable, et les armées alliées restent sur des positions défensives.

Notre régiment avait anticipé, car dès le 23 août 1939, nous sommes dans le Haut Rhin. Nous y restons un mois en cantonnement puis fin septembre, nous nous replions dans les Ardennes.  

Nos y passerons l'hiver, le régiment se répartissant dans les fermes avec nos chevaux.

Pour ma part, j'ai hérité du fusil mitrailleur.

C'est la période de la "drôle de guerre".

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